France et Italie en comparaison |
Les jeunes musulmans français et italiens ont en commun, bien sûr, le fait d’avoir une origine étrangère, une culture musulmane et de vivre dans un pays que l’on considère comme sa patrie, mais qui n’est pas de confession musulmane.
Les musulmans français vivent dans un pays laïc, dont le gouvernement préférerait intervenir le moins possible dans des questions religieuses. La même chose vaut pour les Italiens, qui vivent dans un pays, eu moins en théorie, laïc ( "en théorie" parce que, comme F. Trotta dans son article L'Italie n'est pas un pays laïc, voilà pourquoi, "un pays est laïc s'il ne prend aucune position sur le champ religieux, éthique et moral, mais reste neutre" et nous savons bien que ce n'est pas le cas ). Ceci dit, les musulmans français et italiens ont soit des points en commun, bien que plusieurs différences. Tout d'abord, l'histoire de l'arrivée de l'Islam dans les deux soeurs latines est bien différente. Alors qu'en France il s'agit d'un "islam colonial", qui implique ainsi une arrivée des musulmans essentiellement des colonies de l'empire, et qui est donc encrée dans l'histoire du pays, pour l'Italie il s'agit d'un islam arrivé de différentes régions, du Maghreb, à l'Europe de l'Est et à l'Asie, qui n'ont aucun lien lien étroit avec le pays. La stabilisation de la religion musulmane n'a pas eu lieu en même temps dans les deux pays : en France l'Islam est arrivé beaucoup plus avant qu'en Italie, et cela se reflète dans le fait que les jeunes français de culture musulmane sont aujourd'hui la troisième ou quatrième génération, alors qu'en Italie ils ne corrispondent qu'à la deuxième génération, ayant ainsi leur parents comme premiers immigrés ( ou eux memes ). Le point que les deux nations ont en commun est plus significatif : l'identité religieuse musulmane des jeunes. Dans les deux pays pendant les dernières années, l'identité religieuse des musulmans s'est consolidée comme conséquence d'un sentiment de dépaysement. Les musulmans français et italiens se sont trouvés dans une société qui les étiquette trop facilement et cela est renforcé par les médias, qui stimulent la diffusion d'islamophobie. Dans les deux cas, la religion a été vue comme un point de réfère pour établir, ou "compléter", son identité. Due storie, un'unica identitàI musulmani francesi vivono in un paese laico, il cui governo preferirebbe intervenire il meno posibile sulle questioni religiose. Lo stesso vale per gli italiani, che vivono in un paese, almeno in teoria, laico ( "in teoria" perché, come afferma F. Trotta nel suo articolo L’Italia non è uno stato laico, ecco perché, “uno Stato laico è tale se non prende posizione in campo religioso, etico e morale, ma vi rimane neutrale” e sappiamo bene che così non è).
Detto questo, i musulmani francesi e italiani hanno sia punti in comune che varie differenze. Innanztitutto, la storia dell'arrivo dell'Islam nelle due cugine d'Oltralpe è assai diversa; mentre per la Francia si tratta di un "islam coloniale", che implica cioè un arrivo dei musulmani essenzialmente dalle colonie dell'impero, e che è quindi radicato nella storia del paese, per l'Italia si tratta di un islam arrivato da varie regioni, dal Nordafrica, all'Europa dell'Est e all'Asia, che non hanno alcun legame stretto col paese. La stabilizzazione della religione musulmana non avvenne allo stesso tempo nei due paesi. In Francia l'Islam è arrivato molto prima rispetto all'Italia, e ciò si riflette nel fatto che i giovani francesi oggi siano di terza o quarta generazione, mentre in Italia corrispondono solo alla seconda generazioni, aventi quindi genitori immigrati per primi (o loro stessi). Il punto che le due nazioni hanno in comune è più rilevante: l'identità religiosa musulmana dei giovani. In entrambi i paesi negli ultimi anni l'identità religiosa dei musulmani si è consolidata come conseguenza di un sentimento di spaesamento. I musulmani francesi e italiani se sono trovati in una società che li etichetta troppo facilmente e ciò è rafforzato dai mass media, che incentivano la diffusione di silamofobia. In entrambi i casi la religione è stata vista com un punto di riferimento per stabilire, o "completare", la propria identià. |